BOMPAIRE Jacques
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N° 8 -BOMPAIRE Jacques Recteur de l'académie de Nancy (1967-1969), recteur adjoint de l'académie de Paris (1969-1970) et recteur de l'académie de Nantes (1971)
Entretien réalisé le 4 décembre 2006, au domicile du témoin, par Marie Stem et Marie-Thérèse Frank .
Durée : 2 heures. Une cassette.
Né le 16 janvier 1924, à Angers (Maine-et-Loire).
Fils de François Bompaire, général, et de Renée Saché.
Marié le 16 décembre 1948 à Marianne Silhol, licenciée es lettres.
Six enfants: Sylvie, Claire, Frédéric, Marc, Evelyne, Jenny.
Biographie
Jacques Bompaire a des origines aveyronnaises par son père et cévenoles par sa mère. Après une petite enfance passée à Versailles, ce fils de militaire effectue ses études secondaires à Lyon, Cherbourg, Paris, Angers et Millau. Reçu au baccalauréat de philosophie en 1941, il entre cacique à l'École normale supérieure en 1943 après une hypokhâgne et une khâgne au lycée de Montpellier.
La scolarité à l'ENS, marquée par la guerre, se conclut par un DES sur le « Casque homérique » puis l'agrégation de lettres en 1947.
Après son mariage, Jacques Bompaire passe deux ans à l'École française d'ar¬ chéologie d'Athènes (1948-1950), où il entreprend des travaux d'archéologie à Délos et d'archives au Mont Athos. En 1951, il est nommé assistant à la faculté des lettres de Rennes et prépare une thèse sous la direction de Fernand Robert sur « La création littéraire chez Lucien ». Maître de conférences (1958-1960) puis professeur (1960-1962) à la faculté des lettres de Rennes, Jacques Bompaire poursuit sa carrière à Nantes comme titulaire de la chaire de grec, directeur du collège littéraire de Nantes puis doyen de la faculté des lettres de Nantes (1964-1967).
En 1967, Jacques Bompaire est nommé recteur de l'académie de Nancy, dont il a la charge pendant deux ans avant d'être nommé recteur adjoint de l'académie de Paris (1969-1970) puis recteur de l'académie de Nantes (1971).
Élu professeur de langue et de littérature grecques à l'université de Paris-Sorbonne en 1971, il a présidé cette université de 1981 à 1988.
Il a longtemps présidé la Société de l'histoire du protestantisme français ainsi que l'Association Guillaume Budé, et poursuit toujours des travaux de traduction.