L’un des risques d’une généralisation des FIV aux États-Unis, où 2 % des naissances sont déjà consécutives à l’application de techniques de procréation médicalement assistée, est de voir se développer des pratiques consistant à sélectionner les embryons en fonction de leur sexe et de leurs capacités supposées.
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Donald Trump s’est engagé à faciliter l’accès à la fécondation in vitro. Mais la normalisation de cette technique peu réglementée pourrait ouvrir la voie à des projets eugénistes.
Chaque année, 2 000 enfants naissent par GPA aux États-Unis.
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Aux États-Unis, la gestation pour autrui est légale mais cette activité ne permet pas aux femmes porteuses d’en vivre exclusivement.
1,68 est le nombre moyen d’enfants qu’aurait une Française si elle évoluait toute sa vie dans les conditions de l’année 2023.
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La PMA est aujourd’hui fréquemment employée pour pallier l’infertilité. Sous l’effet de demandes sociétales, son champ d’application s’est progressivement élargi, menant à de nouveaux questionnements éthiques.
Désormais, les enfants nés par PMA avec tiers donneur pourront à leur majorité accéder à l’identité de la personne a l’origine du don.
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Les personnes nées grâce à un don de gamètes ou d’embryon peuvent désormais connaître l’identité des donneurs. Un an après la création de la commission chargée de les accompagner, voici un premier bilan.
Un colorant jaune a été modifié et testé pour détruire des cellules cancéreuses in vitro et dans des organoïdes malades.
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Une nouvelle étude montre qu’un dérivé de colorant industriel permet de détruire des cellules cancéreuses « in vitro » et « ex vivo » et pourrait un jour compléter l’arsenal de la photothérapie dynamique.
De part sa source naturelle particulière et son procédé de fabrication singulier, le sirop d’érable comprend des molécules bioactives dont les bénéfices dépassent largement le simple agrément de la gâterie sucrée.
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Le sirop d’érable, en plus d’être un joyau du patrimoine culinaire canadien, est également un agent sucrant présentant une constitution chimique complexe.
400 000 enfants sont nés grâce à la PMA en 40 ans.
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Le financement étatique des soins de PA transforme dans l’imaginaire populaire le désir d’enfant en « droit à l’enfant », comme s’il s’agissait d’un droit fondamental.
Des commentaires déplacés peuvent être une source de stress pour les personnes confrontées à l’infertilité. Leur recherche de soutien social risque alors d’augmenter leur détresse plutôt que de la diminuer.
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La plupart des gens n’ont pas l’intention d’être blessants ou insensibles dans leurs conversations avec des personnes souffrant d’infertilité – souvent, ils ne savent simplement pas quoi dire.
Dans les cliniques de fertilité, un cycle de fécondation in vitro coûte entre 6000 et 9000 dollars.
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Sur le plan économique, financer les FIV représente certes un coût direct pour le gouvernement, mais il ne doit pas faire oublier les bénéfices indirects d’une telle politique.
Katharina et Adeline posent en juillet 2019 à Toulouse avec leur enfant de six mois, né d'une PMA au Danemark. Certains craignent que l'assouplissement de la PMA modifient les règles quant à la GPA.
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Au-delà des discussions politiques entre les opposants et les partisans de la GPA, la majorité de ces débats ignore souvent l’importance de ses enjeux économiques et leur encadrement par le droit.
Alvin Roth expose ses travaux sur les marchés « répugnants » lors de l'European Meeting de l'ESA (Economic Science Association), le 7 septembre à Dijon.
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Les modèles de ce spécialiste de l’économie expérimentale ont permis d’augmenter le nombre de transplantations de reins aux États-Unis. Entretien.
L’utilisation de modèles embryonnaires humains est indispensables, notamment pour étudier les premiers stades du développement.
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Les progrès technologiques survenus ces dernières années permettent d’étudier le développement l’embryon comme jamais auparavant. Encore faut-il que la législation le permette.
Chaque année, des milliers d’enfants sont conçus grâce à la fécondation in vitro. Son taux de réussite demeure pourtant largement améliorable.
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Mise au point voici près de quatre décennies, la fécondation in vitro demeure largement perfectible. Pour l’améliorer, les recherches sur l’embryon humain sont indispensables.
Outre les paramètres biologiques, le psychisme influe sur la fertilité.
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Le cerveau est un acteur central de la reproduction. Conséquence : si l’infertilité peut avoir des origines biologiques, le psychisme est également un paramètre à prendre en compte en cas de problème.
Des enfants génétiquement modifiés ?
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Unanimement condamné par la communauté scientifique, le Dr He Jiankui a fait naître les premiers bébés modifiés génétiquement. Ce que l’on sait aujourd’hui de ce qui a été fait.
La naissance de Lulu et Nana est une rupture majeure dans l’histoire de l’humanité. Modifier génétiquement l’humain est un acte majeur de biopolitique, au sens de Michel Foucault et Giorgio Agamben.
Entre contraintes professionnelles, amoureuses et biologiques, pas évident de déterminer le meilleur timing pour avoir des enfants.
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Le choix de l’âge auquel on aura des enfants n’est pas anodin, et de nombreux paramètres doivent être pris en compte pour déterminer le meilleur moment…
Les techniques de modifications du génome avancent extrêmement rapidement. Il est temps pour les pays de cadrer par la loi ces pratiques et faire de vrais choix de sociétés.
Associate Professor in Ovarian Physiology, Lead for Ovarian Cryopreservation and Fertility Preservation Research, Lead of Rhino Fertility Project, University of Oxford
Juriste spécialisée en droit de la famille, chercheuse associée au centre de recherche Droit, sciences et techniques, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Directeur général de l'ISCID-CO International Business School, Université du Littoral Côte d'Opale, Chercheur au LEM (UMR CNRS 9221), Université de Lille