Le 30 mai 2005, Donald Trump prononce un discours devant les travailleurs d’une aciérie dans le Wisconsin. Son engagement à « ramener les emplois aux États-Unis » est pour beaucoup dans sa victoire à la présidentielle de 2024.
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Elisa Chelle, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le populisme n’a pas seulement permis à Trump de se faire élire. Il constitue aussi un mode de gouvernement, dont il convient de prendre la juste mesure.
Elon Musk le 30 mars 2005 pendant un discours à Green Bay, Wisconsin.
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Avec son nouveau « Parti de l’Amérique », Elon Musk va-t-il renverser le jeu politique états-unien et mettre en difficulté son ancien allié Donald Trump ?
Los Angeles, le 11 juin 2025.
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Le bras de fer juridique et politique engagé en Californie pourrait avoir des conséquences majeures pour l’avenir des États-Unis dans leur ensemble.
Des manifestants font face à des membres de la Garde nationale californienne postée devant un bâtiment fédéral à Los Angeles, le 9 juin 2025.
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Le gouverneur de Californie et la maire de Los Angeles contestent avec véhémence l’envoi par Trump de Marines et de membres de la Garde nationale dans la deuxième plus grande ville du pays.
Jimmy Carter en 1979 lors de l’inauguration des panneaux solaires de la Maison-Blanche.
Jimmy Carter Library
L’ancien président américain Jimmy Carter, mort le 29 décembre 2024, a aussi été un pionnier des politiques environnementales et climatiques américaines. Retour sur son mandat (1977-1981).
Jimmy Carter dans une église de l’État de Géorgie en novembre 2016.
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Président peu populaire puis philanthrope et faiseur de paix respecté, Jimmy Carter laissera l’image d’un homme pieux dont l’action s’est toujours ancrée dans sa foi religieuse.
Les querelles entre les deux grands partis ne cessent de prendre de l’ampleur, au point que le consensus et même le débat deviennent pratiquement impossibles.
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Lors des élections américaines, la course effrénée aux généreux donateurs aboutit à une inquiétante privatisation de la vie politique.
Des sympathisants applaudissent le candidat républicain à la vice-présidence J. D. Vance lors de son discours au Veterans of Foreign Wars Post 92 à Lower Burrell, en Pennsylvanie, le 15 août 2024.
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Olivier Burtin, Université de Picardie Jules Verne (UPJV)
On aurait tort de voir dans les 18 millions d’Américains qui se prévalent du statut de vétérans un groupe homogène, notamment sur le plan politique.
Meeting de Kamala Harris dans le Michigan le 4 octobre, un certain nombre de travailleurs syndiqués se sont détournés du Parti démocrate et prêtent une oreille attentive à Donald Trump.
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Près de 10 % des salariés américains sont syndiqués. Cet électorat, longtemps vu comme la chasse gardée des Démocrates, n'est plus aussi docile. Or il risque de jouer un rôle clé le 5 novembre…
Des électeurs font la queue devant un bureau de vote le 5 novembre 2022 à Charlotte, en Caroline du Nord.
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Le système électoral des États-Unis est profondément affecté par la pratique du découpage artificiel des circonscriptions et par la quasi-absence de limites posées au financement des campagnes.
Kamala Harris, en sa qualité de vice-présidente des États-Unis, rencontre le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou à Washington le 25 juillet 2024. Lors de cette rencontre, elle lui a dit qu’il était temps qu’un cessez-le-feu soit conclu à Gaza. Trump ne demande pas de cessez-le-feu, mais tous deux disent souhaiter une fin rapide de la guerre et insistent sur le lien stratégique entre les États-Unis et Israël.
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La minorité pro-palestinienne au sein du Parti démocrate ne pèse pas beaucoup sur Kamala Harris. Donald Trump, lui, veut mobiliser l’électorat évangélique. Au final, tous deux appuient Israël.
Kamala Harris présente son programme économique le 16 août 2024 à Raleigh (Caroline du Nord).
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Si les deux candidats érigent le pouvoir d’achat en priorité, leurs programmes économiques sont très différents sur le fond… et tous deux restent, à ce stade, relativement flous.
Donald Trump qualifie systématiquement la vice-présidente de « Lying Kamala » – Kamala la menteuse –, illustration du ton très agressif de sa campagne. Il s’agit d’une stratégie réfléchie, qui va à l’encontre de celle d’Harris, laquelle tente de séduire les centristes en incarnant la raison et le calme. Photo prise pendant un meeting de Trump à l’Université d’État du Montana, le 9 août 2024.
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Elisa Chelle, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Alors que la candidate démocrate fait campagne au centre pour rassembler les modérés, son adversaire républicain, lui, vise à mobiliser au maximum l’électorat conservateur et les abstentionnistes.
Tim Walz aime afficher une image décontractée évoquant ses origines rurales et son attachement au Minnesota, dont il est le gouverneur.
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Tim Walz, issu d’un État rural, est notamment censé permettre à Kamala Harris de séduire l’électorat des campagnes, qui penche plutôt vers Donald Trump.
La candidate démocrate à la présidence, la vice-présidente Kamala Harris, lors de la première journée de la Convention nationale démocrate, le lundi 19 août 2024, à Chicago.
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L’équipe de campagne de Kamala Harris fait une utilisation novatrice des réseaux sociaux… et ça fonctionne!
Kamala Harris prononce un discours au premier jour de la convention démocrate, au United Center de Chicago, le 19 août. Plusieurs dizaines de milliers de personnes, dont des milliers de délégués, assisteront à ce rassemblement qui s’achèvera le 22 août.
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Chicago, qui accueille la convention démocrate, a été le théâtre du plus grand fiasco du parti en 1968. Mais c’est aussi une ville associée aux victoires de Barack Obama en 2008 et 2012.
Si Kamala Harris est la candidate démocrate à la Maison Blanche, cela pourrait être un électrochoc positif pour le parti. Mais elle subira de nombreuses attaques de la part de Trump.
De nombreux autocollants comme celui-ci, ridiculisant Joe Biden, 81 ans, pour ses moments de confusion ont été collés sur des panneaux de signalisation à Washington (photo prise le 20 mai dernier).
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Joe Biden a totalement manqué son débat contre Donald Trump. Si bien que des rumeurs annoncent qu’il pourrait retirer sa candidature à sa propre succession.
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières