Les associations, en France, sont les seules structures à accueillir en leur sein de la main duvre à la fois bénévole, volontaire et salariée. Lobservation rapprochée du fonctionnement des associations permet didentifier des pratiques managériales différenciées en fonction du statut des parties prenantes internes (salariés, volontaires, bénévoles). S'il existe des pratiques nécessairement différentes et inhérentes aux statuts (rémunération, contractualisation, etc), les différencier toutes à laune du statut revient à considérer que ce dernier est révélateur dune culture, dune motivation et de besoins spécifiques qui nécessiteraient des pratiques spécifiques. Or, le statut nest quune composante de lindividualité dun acteur : son âge, son expérience, ses compétences, etc. sont également constitutifs de son individualité et de son potentiel humain. Un manque d'investissement dans son potentiel entraînerait ainsi des dysfonctionnements et une performance individuelle et collective amoindrie. L'hypothèse que ces travaux se proposent de valider est l'existence de liens entre la discrimination des pratiques de management par le seul statut des parties prenantes internes et le niveau de performance socio-économique globale des associations. À travers deux recherche-interventions similaires conduites au sein d'associations qui présentent des caractéristiques différentes, l'objectif de la recherche est de comparer les résultats, d'en identifier les aspects génériques et spécifiques, pour conduire à la vérification de l'hypothèse.